Émilie Tanguay-Pelchat
&
Geneviève Lebel
28 juin au 4 juillet
Vernissage
jeudi le 30 juin à partir de 18h
Heures d’ouverture :
Avec la présence des artistes
Mardi : 13h-21h
Mercredi : 13h-21h
Jeudi : 13h-21h
Vendredi : 13-21h
Samedi : 13h-18h
Dimanche : 13h-18h
ÉMILIE TANGUAY-PELCHAT
Démarche artistique
Se connecter à la nature, la survoler, la couver. Amplifier l’eau qui coule, la terre qui craque. Les tableaux d’Émilie Tanguay-Pelchat, sont autant de strates géologiques, de cartes topographiques, que de turbulences internes. Ces dernières années, l’artiste a délaissé les formes urbaines et les tonalités très vives pour se réfugier dans cette poésie organique, fluide et apaisante. Elle propose une exploration à vol d’oiseau, qui permet au spectateur de se perdre, de planer, de choisir son point de vue dans un champ de possibilités.
«Dans la nature, j’ai toujours été fascinée par les patrons récurrents, les motifs, le dessin de la veine sur une feuille d’arbre, sur notre corps. L’eau qui fait son chemin à travers la pierre ou la terre desséchée.»
Adepte de la spatule, Émilie Tanguay-Pelchat décline les empâtements, accumule les couches de peinture, les essuie, creuse des sillons. Elle trace ses frontières par l’insertion de cordes et de poudre de cuivre. Un ballet de mouvements et de contre-mouvements pour atteindre un déséquilibre organisé, une simplicité, un dépouillement, ou ce qu’elle appelle une «paix visuelle».
Biographie
Originaire de Lévis, l’artiste vit et travaille à Montréal. Conceptrice artistique, elle détient un baccalauréat en architecture de paysage. Celle qui peaufine son art depuis l’âge de 7 ans cumule les cours de dessins, de peinture à l’huile, de sérigraphie, de lithographie, de sculpture, en plus de ses études en histoire de l’art et de sa formation en arts visuels à l’École des beaux-arts Artus de Montréal. Émilie Tanguay-Pelchat a également réalisé des expositions à Vancouver et à Lévis.

GENEVIÈVE LEBEL
Démarche artistique
Elle nait en nature, au milieu des forêts, entre les lacs profonds, les rivières et le grand fleuve. Elle grandit au gré du vent et invente ses jeux. Ses mains sont fébriles, curieuses, créatrices. Elle semble chercher quelque chose: elle arrache, elle attache, elle façonne sans relâche dans un éternel dialogue avec la matière. Et celle-ci semble lui répondre.
C’est la pulpe du papier que ses mains ont choisi comme matière principale: cette fibre forte comme l’arbre, capable de la finesse de l’eau. Elle lui parle de leurs communes origines forestière et fluviale, de l’immensité des éléments, de la grandeur des utopies humaines et de la force qu’il faut pour les incarner. Elle lui apprend le territoire et son influence profonde sur les générations d’humains qui y vivent et qui en sont pétris.
Elle lui raconte sa propre histoire à travers ces images de femmes-fleurs, de femmes racines, de femmes-colonnes, de femmes-pierres, de femmes-marées. Enfin, par la répétition du geste et la multitude, elle lui enseigne que pour arriver au plein épanouissement, on peut être capable d’adaptabilité et de souplesse, de patience et de renouveau.
Biographie
GENEVIÈVE LEBEL développe depuis plus de 25 ans l’expression de son langage poétique en explorant une variété de matériaux, autant en 2D qu’en 3D. En parallèle à sa création, elle collabore régulièrement au visuel du monde du cirque, du théâtre, du cinéma
et des musées montréalais.
Pour elle cependant, rien n’est plus important que la compréhension de ses différents états d’humain par l’automatisme des gestes, dans un art qu’elle considère libre d’influences extérieures. C’est sa recherche, sa quête.
La pandémie de 2020 lui permet enfin de plonger profondément dans cette expérimentation. Étonnant paradoxe: c’est à travers un grand tumulte mondial qu’un microcosme parvient à se créer dans son atelier, un ilot immobile de calme et d’introspection, propice à l’écoute de l’inconscient. Le point d’entrée est atteint, la poésie peut s’exprimer. Le papier devient le principal support de son travail.
Dès juillet 2021, son travail est répertorié dans la publication Sculpture 2021 par le commissaire Robert Birch, président de la Birch Contemporary art gallery à Toronto.
