Si l’éloquence naturelle, singulière, et l’insatiable curiosité de
WINSTON MCQUADE l’auront conduit à rayonner tant au petit
écran que sur les ondes radio, tour à tour à titre de : médiateur
culturel, de chroniqueur, d’animateur, de rédacteur, etc. , jamais
l’artiste visuel qu’il est n’en aura pour autant cessé de dessiner et de peindre.

Depuis qu’il a choisi de quitter la Société Radio-
Canada, au sein de laquelle il a œuvré durant une trentaine

d’années, Winston McQuade priorise sa véritable passion, cette
passion viscérale qui l’a toujours animé depuis les années 60
alors qu’il étudiait à l’École des Beaux-Arts de Québec.

À l’instar
des peintres Serge Lemoyne et Gilles Boisvert, McQuade
transgresse ce mouvement intriguant, à la fois ludique et
rebelle, « performatif » dans sa continuité intemporelle,
récurrente. Son recours aux gestes (traits spontanés, coups de
pinceau sauvages), de même qu’à des couleurs franches,
« primaires », évoquent son admiration envers Miro, Picasso,
Kandinsky, Hartung … Une douzaine d’œuvres (peintes sur toile
ou dessinées sur papier), l’exposition réconcilie l’éloquence de
l’artiste avec celle du communicateur-né, féru d’arts et de sports
et mélomane.